lundi 21 mai 2018

Le serpent qui mord est celui qui guérit, dixit la Bible.
L’organisation et le développement du secteur touristique haïtien furent l’œuvre d’un homme de génie qui a dirigé le pays d’une main de maître. La plupart des hôtels furent des résidences privées des gens riches transformées et aménagées grâce à l’aide du gouvernement dirigé par un président visionnaire, en l’occurrence Léon Dumarsais Estimé. Cette œuvre savamment orchestrée fut, en grande partie, à la base du progrès que la société haïtienne a connu au cours de la période 1947-1981. A partir de 1981, comme un coup de tonnerre dans un ciel serein, un coup fatal fut asséné à la société haïtienne par la révocation par les Etats-Unis de la Convention de 1919 portant sur la parité fixe gourde/dollar, la libéralisation effrénée de l’économie haïtienne entraînant ainsi le déclin de l’ensemble de l’appareil productif et de l’industrie touristique.
Du point de vue idéologique, une vaste campagne de dénigrement fut montée de toutes pièces contre la société haïtienne l’accusant, à tort, d’être à la base de la propagation du virus d’une maladie, à l’époque, mystérieuse, dénommée : Hémophile, Homosexuel, Héroïnomane, Haïtien (4H), rebaptisée plus tard : Syndrome Immuno-Déficience Humaine (SIDA). L’incidence d’une campagne pareille fut, en effet, très destructrice pour l’économie haïtienne en général et le secteur touristique en particulier.

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